A l'origine de la barre de son, Yamaha est incontournable, avec la présentation au CES de 2004 (15 ans déjà..) de la YSP1, qui pouvait apparaître comme une grosse enceinte horizontale, dédiée aux écrans plats qui s'installaient depuis peu dans nos salons.

L'idée de Yamaha était de proposer une alternative esthétique et pratique au traditionnel couple ampli + enceintes qui existait jusque là, avec ses contraintes de passage de câble, mais sans renoncer au son type cinéma autorisé par les divers procédés 5.1 et dérivés.

                                                                  

Yamaha est parti d'une feuille blanche et a créé un ensemble de 42 haut-parleurs contrôlés individuellement; en jouant sur la phase entre autres, et en ajoutant un micro permettant de "tester" la pièce et d'adapter la réponse, l'enceinte permet de créer un environnement sonore dans lequel le spectateur se trouve au centre de l'action.

                                                                         

A l'écoute, ça fonctionnait bien, mais moins bien qu'un système classique ampli + enceintes, ce n'était pas très bon marché : ça s'est vendu surtout quand il y avait une contrainte d'installation, et puis on l'a un peu oublié, d'autant que tous les constructeurs, y compris Yamaha, ont proposé des barres de son bien plus abordables (mais sans cette technologie multi haut-parleurs spécifique), au point que Yamaha a fini par distinguer dans son offre deux catégories : les simples barres de son, et les projecteurs de son, dont il a continué à les faire évoluer.

Et puis.... au salon de l'électronique IFA à Berlin, en 2015 de mémoire, Yamaha présente un modèle de projecteur de son plus abordable, baptisé YSP 2700 : moins de haut-parleurs, mais le même principe : acoustique d'abord, électronique ensuite. La présentations e faisait dans un genre de cage en verre de la taille d'un petit salon, mis en place sur le stand du constructeur.

A ce stade, un petit rappel s'impose : quand on installe un système classique ampli + enceintes, on termine toujours par le "test tone" : cette fonction envoie un souffle successivement dans chaque enceinte, afin de vérifier qu'il n'y a pas d'inversion droite gauche ou avant arrière, et d'ajuster éventuellement le niveau de chaque enceinte.

Et bien le présentateur Yamaha a eu l'excellente idée de lancer le test tone sur le projecteur de son... et je certifie que, sin on avait introduit dans la pièce une personne avec les yeux masqués, il aurait certifié la présence de 5 enceintes (+ le caisson), en montrant là position exacte de ces enceintes....

Et là, on se dit qu'on a loupé quelque chose.... comme ces projecteurs se configurent avec le micro de calibration, on les installe, on constate le résultat, tout va bien, et on fait l'impasse sur l'essentiel : ces projecteurs de son simulent réellement des enceintes, avec une précision étonnante : chapeau aux experts sonores de Yamaha !

Notre avis en conclusion : pour éviter les enceintes accrochées aux murs et les câbles à tirer, l'offre Yamaha avec l'YSP2700 à moins de 1000 € et le YSP5600 (avec Dolby Atmos !!!) à moins de 2000 € est incontournable

Michel MALATERRE

A voir : une histoire des YSP YAMAHA : ICI